samedi 25 mai 2013

VERY GOOD TRIP

Impossible d’échapper  aux sirènes des opérateurs à quelques semaines du lancement du plus grand évènement poker de l’année. Même cloisonné  au marché national, la Mecque du jeu reste l’outil promotionnel incontournable pour les acteurs français. Les images de Vegas fleurissent sur les logiciels et sites de poker, les invitations au voyage se multiplient. Cet été, près d’une centaine de joueurs vont s’envoler pour la ville du vice, dont une bonne moitié d'entre pour prendre part au Main Event, sous les couleurs de la room qui les aura vu gagner les packages qui font rêver. Ces opérations donnent une excellente représentation de l’état du marché français.

Toutes les promotions reposent sur un principe immuable : communiquer au grand public et à la grande masse des joueurs l’espoir d’une victoire réservée à une élite. Le principe de ces packages est à mi-chemin du budget marketing (publicité, recrutement, fidélisation) et du chiffre d’affaires : ils doivent permettre de faire rêver les masses à grand renfort de tournois qualificatifs démarrant à 1€ pour terminer sur des « Qualifiers » finaux entre 50€ et 750€ où l’on retrouve quasi les mêmes regs en mode multi room. Il faut dire que le rêve américain à la sauce « Chris Moneymaker » est loin derrière nous, la masse des joueurs contribuant surtout au financement de ces packages via leur participation aux niveaux qualificatifs précédents.
L’ouverture des hostilités en 2013 est signée Turbopoker dès le 07 Janvier.


Près de deux mois avant ses concurrentes, TP prend une option à contre-courant mais qui lui octroie une chance d’exister : sur une durée de quatre mois, l’opérateur récompense les joueurs les plus actifs de sa room par des places pour des Qualifiers à seulement 54€. A ce prix-là, vous vous doutez bien qu’il n’est pas question de Main Event à 10K$, mais du Side Event #30 à 1000$ où quatre joueurs accompagneront leur Team.



Nouvelle venue sur le marché français, Europoker choisit, lui aussi, une option décalée. Les trois vainqueurs du tournoi qualificatif du 04 Juin partiront disputer le Deepstack Extravaganza du Venetian les 29 et 30 juin. Le choix est malin : « Partez en VIP à Vegas » annonce l’opérateur, pour un tournoi hors World Series Of Poker mais présentant l’avantage d’une structure moins « boucherie » que la plupart des WSOP, le tout pour un Buyin d’à peine 600€.

Son homologue d’Ongame, Bwin, a également recours à cette promotion Vegas, même s’il donne l’impression de le faire à reculons : trois packages pour un Side Event (#56) à 2500€ pour une room ayant dépensé sans compter à l’ouverture du marché, l’ambition ne la caractérise donc pas. A tel point que deux packages supplémentaires sont rajoutés en urgence pour rallonger l’opération de qualification jusque début juin. La plateforme Party Poker, 3e ou 4e en termes de fréquentation moyenne selon les semaines d’après Pokerscout, utilise l’outil marketing dans le même esprit : quinze packages sont à gagner, dont trois pour le Main Event et douze pour le même Event #56, mais permettent à quatre opérateurs différents de communiquer : PMU Poker, ACF Poker, Party Poker et l’énigmatique WPT Poker. Tous communiquent ainsi à moindre coût, les quinze packages étant les mêmes, et permettent vraisemblablement à Bwin/Party de négocier au mieux les tarifs en regroupant les achats (Hôtels, vols, …).
Du côté Everest Poker, le concurrent direct de ce réseau Party, on n'est pas en reste. Epaulé par Betclic, le groupe mise sur  deux packs Main Event  et sept  packages mixant de mystérieux Circuit Event + Event #58A + un Deepstack Side Event, pour la somme très précise de 1926$.



Chez Barrière Poker, on fait grise mine après avoir acheté une exclusivité d’utilisation de la marque WSOP, si facilement contournée par l’ensemble de ses concurrents. Mais la room en profite pour allier quantité et qualité, elle, avec avec plus de cinquante places mises en jeu, entre le Main Event et le Side Event #60 à 1500$.
Enfin, à l’image du marché français du poker en ligne, les deux leaders se partagent la course à l’image, Winamax annonçant fièrement pas moins de vingt-trois joueurs qui porteront les couleurs W, dont douze entrées pour le Main Event. La réponse est sans compromis du côté de Pokerstars. Pas de Side Event pour le leader mondial, chahuté dans l’Hexagone, ce seront vingt-neuf joueurs qui participeront tous au plus grand tournoi de l’année !

Cette guerre de communication et d’image va même plus loin. La simple lecture des modalités de ces qualifications reflète également cette course au « mieux-disant ». Si les rooms d’iPoker et de PartyPoker font dans la simplicité avec un package annonçant le Buyin, l’hôtel et du cash, Pokerstars va plus loin, ne s’occupant apparemment ni du transport, ni de l’hôtel, le joueur devant gérer lui-même ces détails. En revanche, d’autres savent bichonner pour rajouter au rêve de Vegas. Vous vous êtes qualifiés sur Bwin ? Vous aurez droit à une soirée pour les joueurs dans un club de Vegas ! Sur Europoker ? Soirée VIP aussi, qui viendra compléter l’accueil VIP et la limousine. Pour les joueurs Barrière Poker, en plus des 2500€ sur le compte pour les faux frais sur place, ils se rendront de l’aéroport à leur hôtel en limousine également, profiteront d’un voucher de 1000$ pour les restaurants et hôtels CIE, un tour d’hélicoptère et de deux tickets de spectacles sur place. La promesse d’un voyage aussi touristique que poker. Le plus attentionné reste sans conteste Winamax, non pas pour la désormais « classique » limousine, mais surtout parce que la room est la seule à proposer un accueil à l’aéroport … en français, une aide au check-in et une aide pour la carte ‘Total Rewards’ du Groupe Caesar, nécessaire pour jouer les tournois du WSOP. L’assistanat est poussé à son paroxysme avec la mise à disposition d’un téléphone, avec 20$ de crédit et un numéro à joindre en cas de problème. Que des choses vitales ...

Un seul opérateur fait l’impasse sur cette Vegas compétition, Unibet, préférant relayer son circuit interne, l’Unibet Open. Vegas est donc la promotion qui représente le mieux le marché français. Deux mastodontes qui trustent plus de 70% du marché, les autres essayant d'exister, et des milliers de joueurs qui vont vainement tenter des qualifications par steps pour finalement financer les regs habituels qui se partagent les gains. On ne change pas une équipe qui gagne !


soxav

lundi 20 mai 2013

L’ENNEMI DU JOUEUR : LE JOUEUR … plus que Partouche !



Impossible de passer outre l’évènement de ce mois de mai, et la fermeture annoncée d’une nouvelle room. Et pas n’importe laquelle : Partouche. Au-delà de l’information d’un énième abandon sur le marché, ce sont surtout  les réactions de joueurs qui interpellent sur les forums et les blogs, tant elles montrent à quel point ils ne comprennent ni le marché ni les effets néfastes que cela impliquera nécessairement pour leur jeu à court et moyen terme, même s’ils n’étaient pas clients partouche.fr . Il faut dire que Patrick Partouche a fait preuve ces dernières années d’un indéniable talent à faire les mauvais choix. Stratégie, marketing ou communication, son groupe a pratiquement tout loupé !


Patrick Partouche stigmatise sur sa personne la rancœur de bon nombre de joueurs. A commencer par le cloisonnement du marché français dont on lui prête une bonne responsabilité. Car Patrick Partouche s’est battu comme un lion pour une offre légale dans notre pays, et surtout pour permettre à son entreprise d’y avoir la part qu’il juge mériter. Le groupe avait commencé par signer un partenariat au début des années 2000 avec Poker770, basé au Bélize (Amérique Centrale) qui valut à PP une condamnation à 12 mois avec sursis en 2007 (finalement relaxé par la Cour de Cassation en 2009). En 2006, c’est le groupe qui s’attaquait à l’état français auprès de la cour Européenne arguant de l’illégalité du monopole de PMU et Française des Jeux. En octobre 2008, n’obtenant pas gain de cause pour ses revendications sur le marché online, Partouche Interactive Gibraltar Limited voit le jour sous couvert de Play Money pour les joueurs français, qui, moins de deux mois plus tard, accèdent au jeu en Réel à l’instar des milliers de sites en .com qui inondent le marché hexagonal. Tickets live, gains à retirer en casino du groupe, la passerelle live/online vit ses premières heures. Au-delà de la personnalité de Patrick Partouche, du côté sulfureux des casinos, le groupe tente juste de naviguer entre une conjoncture défavorable pour les casinos (Contrôle d’identité obligatoire, interdiction de fumer dans les casinos, crise bancaire …), un état français peu pressé qui pense à l’époque calmer les « ardeurs casinotières » au travers de mesures stériles (organisation de jeux hors de leurs casinos) et une concurrence qu’il juge déloyale de sites illégaux sur le territoire.
Il court donc plusieurs lièvres à la fois, au travers d’un lobbying actif auprès du gouvernement  Fillon en faveur d’un marché fermé où il se voit occuper la même place prépondérante que dans celui des casinos, tout en roulant ses interlocuteurs dans la farine en lançant l’offre illégale qu’il dénigre tant.

Il fermera finalement son site quelques mois avant la date fatidique pour montrer patte blanche en vue de l’obtention d’une licence.  Mais il est déjà trop tard : la marque Partouche ne s’est pas vraiment implantée comme incontournable et n’a pas la même aura que les Winamax, Pokerstars et autres Bwin. Enfin, sa clientèle habituelle de casinos n’est pas franchement celle qui vient le plus naturellement jouer sur un ordinateur. Patrick Partouche met alors tout son poids dans la bataille pour limiter l’ouverture du poker en ligne à un minimum d’acteurs. Il semble avoir naïvement cru qu’il pourrait faire interdire l’accès au marché aux sites précédemment illégaux (parmi lesquels ... le sien !). Il pense qu’une pirouette suffira, en privilégiant les acteurs casinotiers (comme ce sera le cas pour l’ouverture du marché belge où les opérateurs online doivent être adossés à un opérateur physique). Et devra se faire une raison devant les lobbyings de ses adversaires, entre des mastodontes mondiaux (PS, Full Tilt, Party Poker, …) et un ogre français qui a bien mieux construit son image et sa stratégie. En juin 2010, le site de poker en ligne Partouche n’est juste qu’un petit site parmi tant d’autres.

Dans ce contexte, les dirigeants de Partouche vont accumuler de nouvelles erreurs stratégiques. Sur le plan de l'image notamment, avec un Eric Cantona sous contrat depuis 2007 mais qui restera « cantonné » principalement au mail de confirmation de gain en tournoi. Autant dire que face aux campagnes de communication mettant en scène Patrick Bruel, Sébastien Chabal, ou Bruno Solo, l’opérateur passe relativement inaperçu. Il reste obnubilé par sa place de dauphin sur son marché originel qu’il pense devoir lui revenir de droit, une sorte de sentiment de supériorité. C’est aussi la raison qui l’a incité à maintenir un logiciel en propre. Il aurait pourtant été tellement plus simple et économique de s’adosser à une plateforme existante, mais Partouche n’a besoin de personne et veut tirer le maximum de revenus quand il sera hégémonique. Las, cela n’arrivera jamais et le logiciel est loin de faire l’unanimité auprès des utilisateurs.
Patrick Partouche n’a également pas su voir l’aspect communautaire extrêmement présent autour du poker en ligne. Dans les premiers mois du nouveau marché, le rôle des communautés et des forums est essentiel. Party Poker est très proche de PokerStrategy, Winamax a développé son propre forum, et Pokerstars lui dispute la primauté de Clubpoker. En refusant inlassablement de travailler une offre d’affiliation, le groupe se coupe de ces relais de croissance et de visibilité. En trois ans, il n’apparaît même pas dans la liste des salles de poker en ligne de PokerStrategy ou Poker Académie, qui pourtant intègrent encore aujourd’hui des rooms aussi prestigieuses qu’actives comme 888.com, Sajoo ou Winga Poker. Le changement de cette politique, en 2012, ne permettra pas de retourner cette situation, le niveau de rémunération proposé alors par l’opérateur étant trop peu incitatif.


Le seul choix qui se révèle gagnant est à relever dans le lien que Partouche propose entre le live et l’online. Le lancement du Partouche Poker Tour est un succès indéniable aux répercussions internationales et les étapes Partouche Poker  Deepstack font le plein. Une fois encore, le groupe réussira à anéantir  tout ce travail en un seul weekend. A l’occasion du PPT en Septembre 2012, la communauté poker se retrouve en effervescence pour une sombre histoire de prizepool garanti de cinq millions d’euros. Patrick Partouche lui-même, montera au créneau pour se faire bluff catch pour ce qui reste l’une des pires communications dans le monde du poker, voire même au-delà. Plutôt que faire profil bas, il en fera une puérile question d’honneur, se sentant traité de voyou et de voleur, en annonçant à la surprise générale la fin du PPT. Comme un enfant qui fait un caprice. Pourtant il y a peu de chances que la décision ait été prise sur un coup de tête, Patrick Partouche n’étant pas le seul décisionnaire. Et surtout, cette annonce tombe au moment où l’ISPT prend forme, avec à sa tête un membre de la famille, Prosper Masquelier. Et voilà le Groupe Partouche embarqué dans une aventure périlleuse en lieu et place d’un évènement connu et reconnu internationalement.

Quelques mois plus tard, le Groupe se retrouve au centre de deux affaires de triche d’envergure [ndlr : la finale du PPT 2009 et le scandale des membres bénéficiant de largesse pour jouer sur le site]. Cette fois, il change de tactique et se terre dans son mutisme, passant d’une communication mal maîtrisée à plus aucune communication. Le résultat est le même : la crédibilité de l’entreprise et de ses dirigeants est réduite à néant.
Patrick Partouche reste marqué par ce manque de reconnaissance, cette fronde qu’il a néanmoins largement contribué à entretenir. A l’occasion de la fermeture de sa room, il opte une nouvelle fois pour une communication à la limite de l’enfantillage. Et son au revoir résonne comme autant d’erreurs accumulées, en substance : « Le Groupe Partouche a tout essayé pour le poker, mais vous ne nous avez jamais aimé. » Aucune autocritique, remise en question ne ressort de son message, juste le sentiment d’être un incompris qui a le monde contre vous. Finalement, le fil rouge de la communication chez Partouche se résume en un seul mot : ratage. Qu’il se taise, parle peu ou parle beaucoup, Patrick Partouche engendre une catastrophe. Pourtant les arguments qu'il avance pour expliquer cette fermeture ont le mérite de ne pas se cacher derrière la sempiternelle fiscalité que le moindre business plan est tout de même sensé avoir analysé avant de se lancer sur le marché : il est évident que les leaders du marché, Pokerstars et Winamax, ont profité de leur activité illégale avant 2010 et d’un dumping acharné lors de l’ouverture du marché online pour « s’acheter » plus de 70% du marché et pouvoir se rattraper par la suite. Plus qu’un reproche, Patrick Partouche est surtout amer et frustré de ne pas avoir su faire aussi bien qu'eux.
Quant aux joueurs qui se délectent de l’échec de l’homme et du Groupe, ils ne comprennent même pas que cette disparition remet en cause une partie de l’écosystème. Les rares joueurs de tournoi avertis par exemple trouvaient chez l’opérateur une des grilles les plus rentables du .fr. Qu’adviendra-t-il si Barrière fait de même, suivi de près par Ongame dès que Bwin Party aura enfin trouvé un informaticien digne de ce nom pour transférer la liquidité sur Party Gaming ? Ils joueront un Main Event à 5€ ou devront raker deux fois plus pour obtenir le même statut Supernova qu’actuellement.
Ne pas aimer l’homme, le style, le discours, c’est une chose. Mais ne pas comprendre que la diversité de plateformes et d’opérateurs actifs en France est un des rares derniers avantages qu’il nous reste, en est une autre. Le meilleur exemple : le Groupe Partouche, qui incite ses joueurs à migrer sur MyPok, opérateur dans le giron d’un groupe également propriétaire du Casino de Gujan Mestras et dirigée par Frédérique Ruggieri. Celle-là même qui déposait plainte en Décembre 2008 pour  ‘distorsion de concurrence’ contre le Groupe Partouche et sa nouvelle salle de poker en ligne...

Au poker, l'intérêt financier doit toujours primer sur l'égo et les sentiments. Exemple que les joueurs devraient méditer et surtout suivre. 

soxav
                                                                                                                                                                 
                                                                                                                                                              

samedi 4 mai 2013

LIFTING DE GRILLES MTT : leçon 1 - Comment être malin et économe, par Barrière Poker.


Les récents résultats en berne du marché français, publiés par l’Arjel, trouvent en ce moment un écho chez tous les opérateurs. Après la plateforme Party Gaming (PMU Poker, ACF Poker, Party Poker et WPT Poker) qui a relifté intégralement sa grille en avril, c’est au tour de Barrière Poker d’apporter de la nouveauté à son offre MTT.
Il faut dire que l’opérateur a vu sa fréquentation Cash Game fortement régresser ces dernières semaines (-30% vs Décembre/Janvier selon les chiffres diffusés par Pokerscout). Alors comme beaucoup de ses concurrentes, la room cherche un nouveau souffle en MTT. Et quelle meilleure occasion qu’une semaine de double jour férié, synonyme de temps disponible pour les joueurs récréatifs. La nouvelle cible privilégiée de tous les opérateurs français semble-t-il ...



Dès ce vendredi soir, LA CAGNOTTE propose un format original. Pour un Buyin de 1€ Rebuy/Addon, Barrière Poker propose un tournoi dont vous êtes le héros ! En creusant un peu, il s’agit juste de calquer le Prizepool Garanti sur le prizepool atteint la veille, avec retour à la case départ le jour où il ne dépasse celui de la journée précédente. Démarrage vendredi soir à 20h30 sans prise de risque avec 500€ Garantis facilement atteint puisque 369 joueurs ont généré une cagnotte de 829.80€. Risque d’autant plus limité que LA CAGNOTTE remplace sur la période le ONE TIME, MTT 1€ R/A lui aussi, mais avec une garantie de 1000€ tous les soirs à la même heure. Ce tournoi est en perdition depuis fin mars avec une moyenne de 360 participants qui occasionne un overlay moyen de 10% sur les cinq dernières semaines (une seule soirée a vu la garantie couverte sur les 36 dernières occurences !). Une excellente idée marketing qui  permet de cacher la diminution d'un prizepool de 50% avec un zeste de communication.


Dans le même temps, ce dimanche voit également apparaître deux nouveaux tournois dans une grille pourtant déjà riche. A 18h00, LE MENU A 25€ fait son apparition fort d’une garantie de 5000€, puis à 20h30 LE CHOC prend le relais. Si l’on peut s’interroger sur la nécessité d’un nouveau tournoi à 10€ à cet horaire, bien que proposant 10.000 jetons de départ et des niveaux de 10 minutes, c’est surtout LE MENU qui complète l’offre du dimanche, s’intercalant parfaitement entre LE ROYAL (15€ - 6.000€ Gar, 16h00) et LE MAJESTIC (50€ - 20.000€ Gar, 20h30). Doté de la même structure lente que ses deux prédécesseurs, avec  10.000 jetons de départ et des niveaux de 15 minutes, il saura ravir les joueurs de cette limite, malgré un prizepool de 5000€ qui ne paraît pas très ambitieux. Verdict dans les jours qui viennent.

Les opérateurs tournent décidément en rond pour sortir de cette période difficile, surtout que se profilent très rapidement les mois les plus sombres d'une année bien mal engagée pour le poker français : les vacances d'été.

soxav