Sept ans que cela dure, et un succès qui ne se dément pas.
Il fait partie des piliers du poker français, attendus chaque année par des
milliers de joueurs. Il est surtout le symbole de la réussite de Winamax sur
le marché hexagonal et, plus largement, du leadership de l’opérateur dans l'innovation.
Mêlant compétition, fun, esprit
communautaire et interactivité, le King 5 est aujourd'hui incontournable. Alors que le Stade 1 de la septième édition vient de s'achever, la doyenne
des promotions, l’une des rares ayant survécu au cloisonnement du marché, continue d'afficher sa bonne santé.
Lancée en 2008, le King 5 s’est d’abord décliné en dollar. $100.000
tout ronds dédiés à 10 équipes gagnantes, en vue de participer à l’EPT Bahamas et l’EPT Barcelone. Puis $130.000
pour récompenser cinquante équipes à peine six mois plus tard avec les WSOP en
ligne de mire. Mais c’est en septembre 2010, en plein lancement du .fr, que l’opération
commerciale connaît son envol avec un changement de devise et une garantie
fortement réajustée à la hausse : 200.000€. Le moment est crucial, Winamax
fourbit sa stratégie depuis quatre ans et sait que le premier arrivé sera le
premier servi. Elle n’hésite donc pas à investir massivement pour attirer les prospects
d’un marché désormais cloisonné, et fidéliser les clients déjà captifs du temps du .com.
Le King 5 est aujourd'hui devenu plus qu’une simple opération
commerciale. Après une pause en 2011, il s’est installé comme l’événement de
début d’année. De 2010 à 2013, le nombre
d’équipes participant aux deux premières semaines de l’épreuve est passé de
3000 à 5500 ! En plein marasme, la gratuité fait recette. En outre elle bénéficie au payant : lors des soirées King 5, les MTT low buyin comme le Cocktail ou le Deepstack 2€ de début de soirée affichent des progressions de 10% environ comparé au mois de janvier, mois pourtant plus fort en trafic. La promotion a néanmoins été rattrapée par la baisse du marché depuis l’an dernier, reculant de
30%. Tendance qui s’est stabilisée cette année avec moins de 4000 équipes qui ont pris le départ sur les deux premières étapes jouées il y a quelques
semaines.
Près de la moitié de la dotation revient aux cinq premiers
sous forme d’entrées pour des Events WSOP, du Main Event pour les vainqueurs à
des Events $1.500 et $1.000. Pour maintenir l’attrait de son opération sans
amputer sa garantie, Winamax a introduit en 2012 la notion de missions. A
partir de la troisième soirée du Stade 1, les joueurs doivent remplir des
objectifs pour obtenir le sésame du mardi soir. Cette modification a eu comme
incidence une diminution de la fréquentation en Semaine 6 par rapport à la
première semaine de 53% cette année-là, 60% en 2013. Cette année, cet écart atteint 75% ! A titre de comparaison, en 2010, dernière année sans objectifs, le nombre d'équipe en dernière semaine était supérieur de 4% à la semaine de lancement.
En 2012, chaque équipe devait réaliser des
objectifs simples : participer à 15 MTT, jouer 500 mains de NL Holdem, gagner
deux SnG cinq joueurs, … A partir de 2014, la rentabilisation s’est accélérée.
Non seulement les objectifs à remplir sont plus nombreux, mais des missions
individuelles font leur apparition. Pour participer aux deux dernières semaines, il
faut ainsi remplir cinq et six objectifs collectifs et autant en individuel, avec un niveau revu à la hausse (gagner 1 Duel Révolution, gagner
2 Expresso avec une cagnotte minimale x4, ...) et toutes les variantes maison concernées : Short Track, Go Fast, Expresso, Revolution. Le King Five
est devenu une formidable machine à générer du trafic, du revenu additionnel et
attirer une population récréative vers l’ensemble des formats de jeu.
La promotion « Missions » est une tendance forte chez les opérateurs. Lors de la refonte de son logiciel, Party Gaming a
intégré des Missions à réaliser, basée sur une autre invention Winamax, le Guns
& Glory. Pokerstars enchaîne les Missions Mondial aux Missions Karaté avec Elky, quand ce n’est pas une Mission 24H Chrono ou une Mission Week, voire
dernièrement les Défis de Noël. Tous les opérateurs sont désormais gagnés par
ce type de promotion. Mission Possible chez Turbopoker en 2014, Jackpot Missions sur Unibet en février dernier. Avec des objectifs à la portée de n’importe
quel joueur (déposer 10€, jouer deux MTT à 5€, un SnG en argent réel, …), l’opération
s’auto-finance en partie entre la visibilité sur les forums, les dépôts
et le jeu additionnel ainsi généré. Winamax duplique d’ailleurs le principe lors
du Winamax Poker Tour ou encore pour son
Freeroll 100K de l’été qui lui permet de fidéliser ses clients sur la période
la moins fréquentée de l’année.
Des objectifs pour accéder à des tournois Freerolls, une
idée à méditer pour une room qui maintient des centaines de joueurs dans la gratuité via douze freerolls quotidiens, distribuant quelques 500.000€ chaque année. Accessibles à tous, sans aucune contrepartie.
soxav
Très bon article !
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