lundi 24 septembre 2018

POKERSTARS WARS – Le monde Galactique

Fan de Pokerstars Wars ? Voici le quizz ultime pour savoir si l'on connaît vraiment l’empire galactique du poker.frespt, les Jedis et Siths qui s’y affrontent au milieu d’armées de clones. Que la Force soit avec vous sur ces Galactic Series !

A-      Malin du côté de Pokerstars, on affichait 21 millions d’euros à gagner sur leurs tables durant ces Galactic Series. En fait l’épreuve n’en garantissait que 15, les six autres correspondant aux tournois réguliers de la grille. Au final, Pokerstars réussit-il son pari : quel est le montant de prizepool distribué ?
Réponse ? 1- 14.655.988€ / 2-16.124.774€ / 3- 17.086.900

B-      Le choix de programmation ne doit rien au hasard. En démarrant fin août, Pokerstars bénéficiait du retour de vacances, et du paiement des salaires. Mais surtout, ils prennent de court les historiques Winamax Series, terminant le même jour. Record pour l’event #70 Mini Galactic qui avoisine les 20.000 joueurs, hors Flight l'event #02 (5€ Rebuy) frôle, quant à lui, les 12.000 participants. Hors re-entry, combien d’entrées uniques ont enregistré ces Galactic Series ?
Réponse ? 1-365.361 / 2- 421.679 / 3- 501.364

C-      185 tournois payants ont été disputés sur la quinzaine, dont certains affichaient de grandes ambitions. Le Main Event visait le million et demi d’euros, vingt d’entre eux proposaient 150.000€ et plus. Combien n’ont pas réussi à couvrir leurs garanties ?
Réponse ? 1-22 (12%) / 2-37 (20%) / 3-55 (30%)

D-      Ils sont essentiels aux opérateurs pour booster leurs fréquentations, leurs garanties et par ricochet leurs parts de marché, le nombre appelant le nombre dans l’économie du poker. « Ils », ce sont les joueurs étrangers et ils étaient bien présents une nouvelle fois, tout particulièrement en table finale. Combien de nationalités différentes ont atteint au moins une TF ?
Réponse ? 1-23 / 2-36 / 3-48 

E-      Certains sont venus de loin, voire de très loin pour affronter Français, Espagnols et Portugais. Quel est le pays le plus loin de notre liquidité à avoir atteint une ou plusieurs tables finales ?
Réponse ? 1-Pérou / 2-Nouvelle-Zélande / 3-Japon 


F-       Quelle nationalité affichant au moins cinq participations à une table finale offre le pire ratio Nombre de victoires / Nombre de présences dans une TF (avec 0%)?
Réponse ? 1-  Mexique / 2- Ukraine / 3- Pologne 

G-     Les 185 tables finales des Galactic Series ont distribué (primes comprises) près de 7 millions d’euros aux 1429 joueurs qui ont réussi à s’y hisser, avec une mention spéciale pour trois Espagnols, un Allemand et un Brésilien qui y parviennent quatre fois ! Quel est le poids des étrangers dans cette performance ?
Réponse ? 1-26% / 2-40% / 3-52%

H-     La France a particulièrement brillé en plaçant cinq représentants en table finale du Main Event, dont les quatre premières places pour près de 350.000€ sur ce seul tournoi. Si l’on excepte ce Main Event, qui s’adjuge la plus grosse partie des gains remportés lors des TF ?
Réponse ? 1- France / 2-Espagne / 3- Portugal / 4- Reste du monde

I-        Apothéose de ce festival, le Main Event a failli gagner son pari de couvrir une garantie de 1,5 million d’euros, reléguant la concurrence loin derrière : l’équivalent sur les Winamax Series était maintenu à 1M€ garanti, même montant sur PMU mais pour l’ensemble des 115 tournois des KO Series disputés en parallèle ! Il aura manqué 22 entrées pour réaliser l’exploit. Quel est le profit/perte net enregistré par l’opérateur sur ce seul évènement ?
Réponse ? 1- Gain de 12.300€ / 2- Perte de 24.500€ / 3- Gain de 68.000€

J-        Au final, ces Galactic Series sont-elles une réussite financière pour Pokerstars ? Tous les tournois ne sont pas parvenus à atteindre leurs garanties, mais la room en retire un profit net d’environ :
Réponse ? 1- 215.000€ / 455.000€ / 650.000€ 

Vous pensez connaître toutes les réponses ? Quel score faites-vous au final ?

soxav
Sources : StAAkers


Vous aimez cet article ? Faites le savoir autour de vous !
twitter @soxavby

mardi 18 septembre 2018

PRIMAVERA DE POQUER

(Publié initialement le 10/09/2018)
Depuis six mois, Français et Espagnols mondiaux s’affrontent à nouveau aux tables de poker, rejoint ensuite par les Portugais. Si Pokerstars a très largement et durablement tiré profit du partage des liquidités, Partypoker s’est joint à la fête début juin. Les chiffres de fréquentation s’affolent à nouveau, mais la tendance est-elle si favorable ? Décryptage de rapports trimestriels.

Côté DGOJ, l’ARJEL espagnol, le sourire est de mise. En partageant sa liquidité, le marché espagnol a vu son Produit Brut des Jeux du poker bondir au premier semestre de 38.27%, dépassant 40 millions d’euros. Si les deux segments de poker affichent de fortes hausses, le Cash Game progresse bien moins que les tournois / SnGs : +26,5% contre 46,37% ! Avec un chiffre d’affaires de 19,4 millions d’euros d’avril à juin, l’Espagne enregistre le meilleur second semestre de son histoire, le précédent record remontant à 2013 avec 16,4M€ ! Ce partage tient donc toutes ses promesses.
Enfin presque … Au second trimestre 2018, la progression du PBJ total poker a notablement ralenti : 34,78% contre 41 ;59% au trimestre précédent. Cela ne laisse que peu de doutes sur l’impact marginal du partage de la plateforme Partypoker, lancé en juin, laissant craindre un tassement rapide de l’effet partage avec un Pokerstars qui a assis son hégémonie.
Quel que soit le segment de jeu, le chiffre d’affaires poker croît plus vite que les mises d’environ 15%. L’Espagne ressemble donc à un eldorado … pour les opérateurs. Ou plutôt pour un opérateur : cette tendance s’explique tout particulièrement par la stratégie des coffres Pokerstars qui augemente fortement sa marge et l’harmonisation du rake avec la France. Enfin, les données du DGOJ montre que le poids du poker dans le mix produit des jeux en ligne ibérique est en baisse d’un demi-point de janvier à juin, se maintenant difficilement au-dessus des … 12% du chiffre d’affaires global. De quoi faire réfléchir une communauté poker quant au poids du produit dans les stratégies ‘multicanal’ des rooms.


Laissons néanmoins les Espagnols apprécier ces bons résultats. Côté ARJEL, le DGOJ français, le sourire est plus crispé. Le PBJ a progressé au deuxième trimestre de … 2% pour atteindre 60 millions d’euros, malgré un Cash Game en recul de 2% pour des mises en hausse de 9%, le rake ayant baissé pour nous Français chez Pokerstars lors du partage des liquidités. Les Jackpot SnG permettent de contrebalancer cette tendance (+9% pour le segment ‘tournois’) mais on voit bien que le Cash Game, s’il reste un format actuel pour les joueurs, est un jeu du passé pour le marché.
Rendez-vous au prochain trimestre pour confirmer ou infirmer ces tendances !


soxav

Sources : DGOJ, ARJEL, StAAkers


Vous aimez cet article ? Faites le savoir autour de vous !
twitter @soxavby

SERIES DE CHOIX, CHOIX DE SERIES

(Publié initialement le 28/08/2018)
La rentrée de septembre marque la fin de la période creuse du poker online. Comme chaque année, l’activité va reprendre crescendo jusqu’à janvier prochain environ. La période de rentrée est donc essentielle pour les opérateurs afin de générer une croissance et asseoir ses parts de marché. Cela se traduit par des Series en série. Dans un contexte houleux pour la plupart des rooms, le choix d’un grind peut aussi être stratégique …
Finie la Summer Poker League pour PMU et Partypoker, l’été 2018 sera KO Series dotée d’un million d’euros. La plateforme surfe sur le format porteur des tournois à primes en augmentant de 67% sa garantie mais surtout de 100% le nombre de tournois alors que les Espagnols ont rejoint l’aventure. Les amateurs de Full Ring seront à la fête avec deux tiers des events joués dans ce format. Ce sera surtout une dernière occasion de ne pas trop perdre suite à la refonte du programme de fidélité. Les rooms de la plateforme ont en effet le nouveau système de fidélité tant attendu. Cacophonie dans la communication côté PMU, niveaux de bonus amputés et délai de clearance réduite à un mois maximum … Ce nouveau programme ‘Cashback’ débarque de la pire des manières.

Finies les Knockout Poker Series pour Pokerstars, récupérée par les concurrents ci-dessus, l’été 2018 sera Galactic Series. Du neuf avec du vieux, puisque les plus attentifs se souviennent de cette série déjà programmée en janvier 2016. De 43 Events en 2017, la room passe à 186, la garantie explosant de 1M€ il y a un an à 15 millions d’euros sur la quinzaine ! Le leader mondial a repris goût à la France suite au partage des liquidités en janvier, mais aussi aux petits arrangements : l’accès aux étrangers transféré à l’Espagne moins taxée, des coffres de fidélité opaques tant sur ce qu’ils offrent que sur le niveau de rake fluctuant pour les obtenir.

Finies les variantes sur les traditionnelles Winamax Series, mais la philosophie est toujours là. 13 millions d’euros garantis, soit deux de plus qu’en 2017. L’opérateur ne mise apparemment pas sur un afflux de joueurs hispaniques mais sur plus de 40 Events supplémentaires et la disparition (à cause ou grâce à la législation espagnole, selon si l’on est joueur ou Winamax) de variantes aux garanties et fréquentation faméliques. Exit l’affaire de triche révélée par un joueur d‘Expresso qui a révélé les limites et carences d’un département sécurité aux abonnés absents, l’opacité de la room dans la gestion des indemnisations.

Les Series sont l’opium du peuple poker. Les opérateurs savent pertinemment qu’ils consommeront quoiqu’il arrive. Pourtant, elles pourraient aussi être l’occasion de faire entendre leur voix, tellement les opérateurs ont besoin de remplir les évènements principaux pour éviter des overlays onéreux.
Bonne chance si vous jouez …


soxav

Vous aimez cet article ? Faites le savoir autour de vous !
twitter @soxavby

CRISE DE COMMUNICATION

(Publié initialement le 21/08/2018)
Quelquefois, la forme d’un message peut être aussi importante que le fond. L’affaire des bots sur Winamax cet été (concernant les joueurs ‘twopandas’ et ‘VictoriaMo/mr.GR33N13’) ressemble, à ce titre, à un cas d’école en termes de communication. Au-delà du sujet lui-même, mis en lumière par l’analyse solide du joueur ‘batmax’’ peu avant la Coupe du Monde sur Clubpoker, le décryptage des réponses de Winamax en dit long sur la gestion de crise de la room, tout autant que les commentaires des membres du forum.

Le 30 juillet, veille de la date limite annoncée par l’opérateur pour donner des explications sur les mesures prises face aux deux joueurs incriminés, Aurélien ‘guignol’ Guiglini, habitué du forum Clubpoker, postait une réponse détaillant les deux cas. Habituellement concis et direct, il utilisait cette fois des éléments de communicants, s’attachant tout d’abord à rappeler l’action de l’opérateur et rassurer : « enquête », « suspension préventive », « garantie d’un environnement de jeu équitable et sécurisé a toujours été au cœur de nos préoccupations ».
Ce long message, politiquement correct et fourmillant de mots clés, ressemble fortement à un communiqué de presse, rédigé par un service communication, à l’inverse des premières interventions début juin. On notera également qu’il s’efforce rapidement d’individualiser les deux cas bien que certains faisceaux permettent d’en douter. Il faut éviter une perception de fraude systématisé et d’envergure.


A qui s’adresse ce message ? Certainement pas aux acteurs du forum, concernés ou non, par ce détournement des Conditions Générales d’Utilisation de Winamax. Il vise sa communauté composée majoritairement de joueurs récréatifs, pour la plupart non concernés par cette affaire vu les limites d’Expresso touchées, lecteurs occasionnels de Clubpoker. Un forum public n’est pas le lieu pour discuter de sujets aussi sensibles pour un opérateur et son image, où bon nombre de commentaires font perdre toute crédibilité aux joueurs et noient les véritables argumentations et questions.
Quid du bienfondé des réponses ? Cela n’a pas vraiment d’importance. Le message essentiel qui ressort est la capacité de la room à gérer, sévir et sécuriser son espace de jeu et rembourser les victimes. L’affaire avait au départ eu très peu d’écho hormis un article du Point d’A. Laipsker et moins de deux petites pages sur d’autres forums (Poker Académie, Kill Tilt), dont Wampoker, vitrine publicitaire de l’opérateur. Mais depuis le communiqué CP, plus aucune mention du sujet n’est apparue sur les radars.

Que faut-il pourtant retenir de ce message ? L’échec à détecter une fraude : les joueurs incriminés avaient déjà été signalés avant l’analyse poussée de ‘batmax’.. Dans une première intervention en juin, Winamax reconnaissait n’avoir aucune preuve malgré ses requêtes auprès des joueurs en cause. Sans aucune logique par rapport à ce diagnostic, elle décidait pourtant de suspendre les deux comptes afin de calmer la vindicte grondante. L’enjeu majeur de l’année qu’était la Coupe du Monde a dû peser dans la balance.
Le verdict final est encore plus dramatique : ‘twopandas’ ne s’est pas présenté dans les locaux de la room, il est donc définitivement suspendu sans aucune preuve flagrante apportée ou même seulement confirmée par la room. ‘VictoriaMo’ s'est déplacé, a prouvé sa capacité à jouer mais est prié de déguerpir avec son argent. La room utilise même l’affaire à son compte : Winamax s’adjuge maintenant le droit « d’appliquer une exclusion préventive dans le souci de restaurer un climat de confiance. » D’ici à ce que des joueurs trop gagnants ne nuisent à ce climat …
Quid enfin du remboursement des regs lésés ? Difficile de répondre car l’opacité est de mise. Quelle somme a été saisie, quelle part remboursée ? Qu’est-il advenu des primes de challenge ? Winamax a-t-il prévu un budget pour indemniser les victimes ? Cela paraît inconcevable en 2018, et pourtant cela vient juste d’arriver sous couvert d’une confidentialité qui a bon dos : personne n’a demandé les numéros de cartes bleues de ‘twopandas’ ou l’adresse de la famille de ‘VictoriaMo’ …

L’absence d’organisation et de représentation des joueurs s’est fait cruellement ressentir. Sans contact avec la room, il ne peut y avoir de discussion, encore plus une fois le sujet rendu public. Sans démarche proactive auprès des acteurs et régulateurs comme l’ARJEL et la DGCCRF, vers qui se tourner pour obtenir un support ?
Au final, Winamax a réussi son plan de communication et sa gestion de crise. Même la news Clubpoker sur le sujet s’est retrouvée diluée avec des sujets sans lien direct, sans même que Winamax n’apparaisse dans le titre ! 
Un WPO Dublin sous tension en perspective ?


soxav

Vous aimez cet article ? Faites le savoir autour de vous !
twitter @soxavby

JEUX EN LIGNE ENTRE LES LIGNES : Le poker dans l’industrie

(Publié initialement le 02/07/2018)
En marge des rapports trimestriels l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne publiait en fin de semaine dernière son rapport d’activité 2017-2018. Coupe du Monde de football oblige, la presse généraliste remplit ses colonnes de l’explosion des paris sportifs, Le Parisien et les Echos en tête., Outre la bonne tenue de tous les segments de jeux, pour la première fois en hausse de concert, ce rapport recèle de détails qui méritent un éclairage : décryptage ARJEL …

Le secteur des jeux en France a dépassé les 10 milliards d’euros en 2017, en hausse de 3,9% d’une année sur l’autre. Si les jeux de loterie et de grattage se taillent la part du lion (43,3%), le poker arrive en toute fin de liste malgré une progression de 0,8% équitablement partagé entre le jeu terrestre (casino) et le jeu online. Oui mais voilà, la réalité n’est pas flatteuse : avec 5,8% du chiffre d’affaires (PBJ) total, dont à peine 2,4% pour la partie en ligne, le produit poker est une goutte d’eau dans l’océan des jeux.
Tout comme le périmètre de l’ARJEL si l’on y regarde de plus près : L’Autorité ne régule que 9,5% de l’activité de l’industrie, bien que cette part progresse de 14% par rapport à 2016. Elle prévoit néanmoins dans son esquisse pluriannuelle une augmentation de son plafond d’emplois Equivalent Temps Plein Travaillé (+10% sur 4 ans) et de ses dépenses de 24%. Malgré « l’incertitude sur le périmètre de compétence futur de l’ARJEL », l’organisme espère tirer son épingle du jeu de la privatisation éventuelle de La Française des Jeux, dévoilé le 18 juin dernier (projet de loi Pacte). Celle-ci ouvre une porte à une autorité unique régulant l’ensemble d'un marché aujourd’hui sous la coupe de plusieurs ministères : Intérieur, Budget, Agriculture, Santé, Sports.

Le lobbying est déjà en marche. Dans son édito, Charles Coppolani, Président de l’ARJEL ne cache pas ses ambitions en la matière, s’appuyant sur le rapport rédigé en décembre 2017 par O. Givernet et R. Juanico. Ils appelaient à « la création d’un régulateur unique, sous la forme d’une autorité administrative indépendante, qui pourrait résulter de l’extension des compétences de l’Autorité de régulation des jeux en ligne, l’ARJEL … ». Il y a tellement « urgence » à les mettre en œuvre que le nom de la députée en est mal orthographié !

soxav

Sources : Rapport d’activité ARJEL 2017-2018, Les Echos, Le Parisien, www.juanico.fr.


Vous aimez cet article ? Faites le savoir autour de vous !
twitter @soxavby

ZOOM CHECKING : LIMITES DE BUYIN EN TOURNOIS ?

(Publié initialement le 26/06/2018)
Le 17 Janvier 2018, La France et l’Espagne se retrouvaient enfin autour des tables de poker de Pokerstars. Parmi les conséquences de cette réunification, les droits d’entrée de tournois étaient limités à 250€ en raison de la législation espagnole. Trois mois plus tard, pour le Main Event des SCOOP au buyin de 250€ justement, 3.090 joueurs prenaient le départ et généraient … 607 Re-entries ! Tour de passe-passe ou arrangement avec la loi ? Zoom checking !

« Le régulateur Espagnol cappe les buy-in à 250 € total par tournoi. Cela explique l'absence de re-entry sur les 250 € et le nombre max de rebuys autorisés, » selon les termes exacts du Community Manager de Pokerstars sur Clubpoker à l’annonce officielle du partage des liquidités.

Interrogé au lendemain du Main Event des SCOOP mi-avril, le même CM répondait laconiquement : « Nous respectons toujours les régulations locales et ce tournoi n’y fait pas exception. Tout était en ordre pour le proposer avec des re-entries. »

Direction la Direccion General de Ordenaccion del Juego, l’homologue espagnol de notre ARJEL, pour avoir plus de détails sur cette étonnante volte-face législative. Après plusieurs semaines d’attente et quelques relances, la confirmation tombe : Si le premier paragraphe de la deuxième partie de l’Annexe III de la loi 3089/2011 du 8 Novembre plafonne effectivement le droit d’entrée total pour un même tournoi à 250€, le suivant octroie à l’Autorité espagnole de déroger exceptionnellement à cette règle à des fins publicitaires et commerciales. Ce qu’elle fit « à la demande de Reel Malta PLC (Pokerstars), pour le tournoi dénommé ‘SCOOP Event Main Event’, passant le plafond à 1.000€, de fait octroyant jusqu’à trois re-entries. »

Pokerstars a ainsi économisé plus de 150.000€ d’overlay sur un tournoi déjà cher pour la room, dont la garantie sera finalement manquée de 14%. Tout semble donc en règle, mais alors pourquoi une réponse aussi évasive de la part de Pokerstars ?

soxav
Sources : Clubpoker, DGOJ, global-regulation.com

Vous aimez cet article ? Faites le savoir autour de vous !
twitter @soxavby
fb : @soxavsoxav